Connue pour son cadre naturel très agréable, la commune du Plessis Robinson ne se situe qu'à 6km de Paris. La haute vallée de la Bièvre offre une vue exceptionnelle sur la banlieue sud de Paris.
Les communes limitrophes sont Clamart, Fontenay-aux-Roses, Sceaux et Châtenay-Malabry.
L’indice de végétalisation atteint un niveau élevé pour la première couronne parisienne : plus de 25 % du territoire reste consacré aux parcs et promenades. Le parc Henri-Sellier, vaste de 16 ha, concentre 32 espèces d’oiseaux nicheurs, un séquoia géant planté vers 1860, un théâtre de verdure et un kiosque de restauration posé au bord de l’étang. Les allées sportives sont prises d’assaut à l’aube par les adeptes de jogging ou de parcours d’orientation.
En cœur de ville, le Jardin de la Mairie et l’Étang Colbert prolongent la trame verte ; ce dernier résulte d’un bassin creusé en 1682 à la demande de Jean-Baptiste Colbert afin d’alimenter les jeux d’eau du château de Sceaux. Les rives paysagées se prêtent à la méditation ou à la photographie botanique, tandis que des bancs semi-ombragés jalonnent la promenade.
L’offre éducative s’appuie sur deux collèges, un lycée général, une école municipale de musique et la Maison des Arts dotée de studios haute fidélité. L’équipement culturel programme près de quatre-vingts spectacles par saison : théâtre contemporain, opéras projetés en direct et résidences pour compositeurs émergents. Les cinémas indépendants proches de Sceaux et de Clamart complètent la palette.
La morphologie urbaine mêle villas d’inspiration art déco, ensembles de cités-jardins des années 1930 et immeubles néoclassiques dessinés par l’agence Breitman & Breitman. Les façades en pierre reconstituée, les toitures d’ardoises à lucarnes et les placettes polygonales créent une cohérence visuelle rarissime dans le paysage francilien. L’Observatoire des Satisfactions Communales place régulièrement la commune dans le quintette de tête pour la sécurité perçue, la propreté et la cohésion intergénérationnelle.
La déambulation débute souvent par la Tour de Robinson, vestige romantique d’un pavillon du XIXe siècle perché sur le coteau. Un escalier hélicoïdal conduit à une plateforme panoramique dévoilant la vallée de la Seine et les tours de La Défense. À proximité immédiate, le Château Colbert accueille des expositions patrimoniales consacrées aux grands serviteurs de l’État sous Louis XIV et aux aménagements hydrauliques pré-haussmanniens.
Le passé festif refait surface avec le sentier des guinguettes arbustives. Au milieu du XIXe siècle, l’aubergiste Joseph Gueusquin installa des tables entre les branches de châtaigniers géants : Le Grand Robinson attira tant de promeneurs que des cabarets concurrents s’élevèrent dans les frondaisons voisines. Un parcours numérique balise encore l’emplacement des passerelles et relate les bals d’été immortalisés par les graveurs de l’époque.
Côté sport, le FC Plessis-Robinson aligne vingt équipes de jeunes et deux équipes seniors en Régional 3. Les matches animent le stade Léo-Lagrange durant le week-end, accompagnés d’une buvette associative. Les amateurs de rugby rejoignent Chatillon sans correspondance, tandis que le Palais des Sports de Nanterre, siège du basket élite, est atteint en vingt minutes grâce à l’A86.
Les guides touristiques répertorient encore le Château de la Solitude, la chapelle Sainte-Marie-Madeleine et un circuit d’architecture contemporaine primé en 2023 par le jury Trophées des Villes Amies du Patrimoine. Enfin, la station Robinson ouvre une escapade vers le parc de Sceaux, le musée du Domaine national et l’ancienne orangerie dessinée par Jules-Hardouin Mansart.
Deux personnalités du Grand Siècle entretiennent un lien direct avec la commune. Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, fit creuser l’étang éponyme en 1682. Pierre de Montesquiou d’Artagnan, cousin du célèbre mousquetaire popularisé par Alexandre Dumas, acheta le domaine en 1699 avant de transformer les jardins. Les deux noms subsistent dans la toponymie, rappelés par des allées et une statue de bronze inaugurée en 2024.
Entre 1895 et 1914, des cartes postales humoristiques montrant les chutes d’ânes firent fureur dans la France entière : les Parisiens venaient louer un âne pour gravir le coteau, puis envoyaient un cliché représentant la monture rétive désarçonnant son cavalier. Cette collection haute en couleur occupe deux vitrines du hall municipal depuis la rétrospective organisée pour le centenaire de la Grande Guerre.
L’évolution urbaine intrigue les historiens : en moins d’une génération, la commune est passée d’un ensemble de barres d’après-guerre à un centre néoclassique faisant l’objet d’articles dans les revues d’urbanisme anglophones. L’essai The Town That Did the Impossible qualifie Le Plessis-Robinson de « laboratoire français de la beauté civique ».
Dernière curiosité : la ville entretient un jumelage actif avec Woking au Royaume-Uni depuis 1993. Chaque printemps, un concours d’éloquence bilingue rassemble lycéens des deux communes, tandis qu’un tournoi d’échecs alterne les lieux d’accueil. La manifestation renforce un esprit d’ouverture au-delà de la scène métropolitaine parisienne.
La fête des guiguettes
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